Berceau Brisé, Destin Retrouvé: Les Cendres de la Gloire, la Flamme du Retour!
Afrique, Mémoire vivante !
Revisité par un fils du continent,
Afrique, terre des origines, berceau d’une Humanité mille fois trahie,
Tant de fois secouée par les vents de la douleur, battue par les marées de l’oubli.
Tes enfants, jadis fiers, furent enchaînés, fouettés, exilés dans les sillons du mépris,
Et toi, Mère patiente, tu as porté leurs cris sans jamais fléchir, sans jamais fuir.
Aujourd’hui encore, des regards pleins de haine veulent effacer ta mémoire,
Ils tremblent à l’idée que ta vérité resurgisse et illumine l’Histoire.
Pourquoi craignent-ils ta sagesse, ton courage, ta lumière inépuisable ?
Pourquoi ces chaînes invisibles qu’on te pose encore, comme une fable implacable ?
Ton peuple, hier soudé, est désormais divisé, morcelé, fragilisé,
Pour mieux être vidé, pillé, manipulé.
Et comble de l’ironie, ce sont tes propres fils qui te saignent,
Main dans la main avec ceux de l’Occident, dont la main toujours te peine.
Réveille-toi, Afrique ! Le jour est venu de briser cette fatalité sourde,
Insuffle à tes enfants ce feu sacré, ce patriotisme qui rouvre.
Fais jaillir de leur cœur la solidarité éteinte,
Et qu’en eux, l’espérance vainque la plainte.
Qu’ils relèvent la tête, qu’ils se tiennent debout,
Qu’ils apaisent cette terre brûlante sous leurs pas nus.
Car leur sang, trop longtemps asséché par la douleur,
Aspire à couler de nouveau dans la liberté et l’honneur.
Assez offert, assez souffert.
Afrique, ce n’est plus le temps du silence, ni celui des prières.
C’est le temps de parler haut, de marcher fier,
De réclamer justice dans cet univers injuste et amer.
Rappelle-toi, Afrique, rappelle à tes fils d’où ils viennent,
Leur histoire est un trésor qu’il faut qu’ils apprennent.
Sème à nouveau les graines de ta fierté dans leurs veines,
Qu’ils bâtissent demain, loin des chaînes.
Assez de ces vampires en costume noir,
Ces dirigeants corrompus, au cœur sans mémoire.
Ils boivent ton sang, festoient sur ton dos,
Ignorent les cris du peuple, sourds à ses maux.
Le pouvoir est leur drogue, leur unique miroir,
Ils y tiennent comme un naufragé à son dernier espoir.
Et ceux qui luttent pour la justice sont laissés sans rien,
Ni merci, ni appui, ni même un simple pain.
Afrique, on te vole sans honte et sans fin,
Et ceux qui volent, s’accrochent comme si le monde leur appartenait enfin.
Mais toi, tu peux renaître, car ton âme est grande,
Et ton peuple, bien que meurtri, n’est jamais sans légende.
Tu as des cerveaux brillants, des cœurs vaillants,
De la terre, de l’or, du soleil et du vent.
Tu n’as pas besoin d’aide en apparence,
Mais d’unité, de foi, de résilience.
Ta bonté est souvent vue comme faiblesse,
Mais elle est ta force, ton essence, ta noblesse.
Ne te laisse plus piéger par les louanges empoisonnées,
Ne laisse personne redessiner ta destinée.
Où est donc passée cette Renaissance tant chantée ?
Ce rêve africain, quand viendra-t-il se concrétiser ?
Afrique, écoute : c’est un de tes petits-fils qui t’interpelle,
Tu n’es pas perdue, tu es encore belle.
Rassemble tes enfants sous une seule bannière,
Qu’ils soient architectes d’un futur sans barrières.
Vive l’Afrique et gloire à sa jeunesse insoumise,
Que l’espoir triomphe, et que la conscience se déguise… en brise.
Vive l’Afrique et Gloire à sa Jeunesse !
Vive l’Afrique et que cette Gloire triomphe sans cesse !
Serigne Saliou Diop Ndiawar Administrateur de Sunuker.com